boule à facettes
Poussez la porte…

Sortir des cases et oser se piquer
Cultiver l’exploration et la liberté
Chercher la perfection mais ne pas être sage
Travailler le geste et semer des graines de folie

Voilà en quelques mots la petite philosophie de l’atelier Volapük.
Poussez la porte, et entrez !

L’OCEAN DES POSSIBLES

Une grande diversité de techniques et matériaux peuvent être mis en œuvre sur ces objets.
Cette étendue et la liberté qui en découle sont un élément central de mon épanouissement créatif.

Certaines propositions de l’atelier sont centrées sur le graphisme.
D’abord je fais un dessin. Puis je sors les cadres de sérigraphie, joue avec les encres et les couleurs et imprime sur le tissu qui viendra ensuite être travaillé en abat-jour ou applique. On aboutit à un objet final original, à la croisée de l’artisanat et de l’artistique.

D’autres créations sont l’occasion de travailler sur la forme en réinterprétant les techniques traditionnelles d’abat-jouriste pour les amener vers des objets contemporains. En collaboration avec un carcassier qui fabrique la structure métallique sur mesure selon mes indications je peux créer une forme sur laquelle je viens ensuite travailler le tissu, le tendre, le plisser pour qu’il joue avec la lumière. Il faut écouter le tissu pour qu’il épouse naturellement les courbes que je lui propose.

L’occasion également de travailler des matériaux variés : le tissu bien sûr, avec la diversité de ses textures, transparences et couleurs mais aussi le papier ou le liège poudré et lisse, qui se découvre scintillant et chaud une fois allumé.

L’UTILE ET LE BEAU

J’aime travailler sur un objet qui soit utilitaire, dont l’esthétique n’est pas l’unique objectif mais une belle surprise, la cerise sur le gâteau.

Profiter de l’excuse de l’objet nécessaire pour glisser une pincée créative et interpellante.

Dans la vie on n’est pas monolithique – ou c’est d’un ennui mortel. Pour les objets c’est pareil : ils peuvent être pratiques et beaux, efficaces et émouvants.

L’EMOTION DE LA LUMIERE
La lumière est très symbolique. Elle teinte de façon inconsciente nos journées et nos humeurs.

C’est le feu autour duquel on se rassemble pour se réchauffer, se rapprocher et rêver, la chandelle qui prolonge le jour, la veilleuse qui rassure l’enfant.

C’est celle qui nous manque l’hiver et dont l’absence nous fait déprimer.

C’est le coucher du soleil qui nous rend tous poètes ou nous ouvre les portes d’une nuit de fête, de repos ou d’amour.

C’est la première chose que l’on fasse en rentrant dans une pièce : allumer la lumière. Elle nous accueille et nous invite. Elle créée une atmosphère douce et intimiste ou lumineuse et pleine d’énergie.

Elle est multiple. Et ça, ça me plaît !

LE TRAVAIL DE LA MAIN

C’est au cœur de Lille que les pièces uniques et petites séries VOLAPÜK voient le jour :
conçues, dessinées et entièrement réalisées à la main

La main réalise mais souvent elle conçoit aussi : c’est en faisant, en testant et même en se trompant que l’on trouve de nouvelles pistes.
Il faut lui faire confiance, la main est intelligente.
Au fur et à mesure de la pratique elle devient plus sûre, plus précise, elle prend son autonomie. Elle sent ce que les yeux ne voient pas, elle sait alterner force et douceur pour dompter le matériau qu’elle travaille.

Oui, c’est un fait elle ne va pas aussi vite que la machine !…
Du coup vous ne pourrez pas attendre d’elle une productivité digne de l’usine qui vous propose de fait des produits beaucoup moins chers car vite fabriqués, par peu d’hommes, avec des matières premières moins chères car achetées en masse (et souvent moins qualitatives… ?).

En revanche la main est capable de vous confectionner un objet unique – ou en très petite série – que la machine devrait produire en milliers d’exemplaires pour rentabiliser son calibrage ou dans certains cas ne saurait tout simplement pas fabriquer.
La main préserve donc la diversité et la création en allant sur des terrains qui ne visent pas à plaire à tout le monde comme l’industrie doit le faire du fait de son équation économique basée sur la production en grand nombre.
La main utilise des techniques dont le rendu esthétique ne sera pas offert par l’industrie : vous ne trouverez par exemple jamais le grain profond et chaud d’un dessin sérigraphié manuellement sur un tissu imprimé en usine.
Elle offre aussi la précision des finitions et une qualité de produit spécifique au travail artisanal : mieux qu’un contrôle qualité de fin de chaîne.

Alors oui tout cela a un coût et on ne peut malheureusement pas proposer un produit fabriqué à la main en France au prix d’un produit industriel. Mais la proposition est différente, la réalité économique aussi.